• posté le mardi 15 avril 2008 20:44



    Sur la toile sablée
    J'ai peint en un instant
    La marche du temps,
    Celle du temps qui l' étreint.
    Prés d'une gare où les trains
    Ne sont plus qu'un prétexte
    Comme les sabliers qui coulent un filet de roche,
    Les gares coulent avec entrain
    Des engins sans cortex
    Qui vomissent à leur tour les ombres des fantoches.
    Au moment du "Vingt heure" les ombres disparaissent
    Et remplissent des cases les unes dessus les autres
    Tandis que dans le noir des chiens tenus en laisse
    Rappellent à celui qui n'est pas bon apôtre
    Qu'il est des territoires aux confins de la nuit
    Qui resteront pour lui à jamais interdits.
    Il écrasa alors les deux ampoules de verre
    Et vit ainsi le sable se fondre dans la terre.
    Le temps enfin pour lui n'existait plu.

    ET QUI BRISERA LES POINTEUSES DES USINES...?

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  • posté le vendredi 04 avril 2008 22:22



    .... C'est le souffle du temps ...
    C'est le souffle du temps
    C'est le souffle...
    C'est le temps...
    C'est le temps.
    Un bateau
    Battant pavillon de toutes les nations,
    De toutes les compagnies,
    De toutes origines sans exceptions,
    Le Grand Pavois.
    Il transporte en son flan nos insomnies
    Et quand, enfin, on peut dormir
    Et va s'échouer là-bas, on ne sait où
    Dans la banlieue de l'imperceptible...!
    Pour le moment j'habite dans une banlieue perceptible...

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  • posté le lundi 24 mars 2008 15:04

    J'avais pris une photo de la place Châtelet, à Chartres, il y a environ deux mois. C'était un Dimanche d'hiver ensoleillé. C'est vrai que nous y allons souvent en ce moment, chaque semaine. Donc, pas trop l'occasion de peindre. Mais, passons...Ceci est une autre histoire.


    Et, en ce Lundi férié, en regardant les photos sur mon "ordinateur" ( bah oui pacque j'suis bioman...) je me souvenais que Corot avait peint cette même vue de la Cathédrale. Pourquoi cette idée de Cathédrale un Lundi de Pâques? Vraiment, aucune idée...! Comme je l'ai déjà dit, moi et les curés...! Bref, j'entrepris une recherche sur gueugueule... en tapant : "Corot Chartres"... et toc, en 2 clics et une clope ( j'en avais une dans la bouche...) je vis apparaître la belle et solide dame qui berça mon enfance de son doux son de cloche...! Je comparais donc rapidement les deux vues. Elle étaient prises du même endroit. Je fermais mon ordi, et j'attaquais derechef ( j'avais déjà aquarellé ma cathédrale, une fois...) un travail improbable contre Maitre Corot...! C' est ma photo bien sûr que je prenais comme modèle, pour ceux qui n'auraient pas suivit...!

    Le résultat me laissa perplexe. Non pas que j'étais déçu par mon aquarelle ( elle est à mon niveau...), mais par la lenteur des travaux. En effet, si je considère que le chantier du parking qui va de la place Châtelet au Boulevard Chasles a commencé en 1830 comme l'atteste le tableau de Corot, il est indéniable que la municipalité est en dessous de tout... 178 ANS pour un parking...! Il est temps que cela change...!


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  • posté le mardi 11 mars 2008 22:32

    J' avais terminé mon sandwich dans un café de la Contrescarpe. Il me restait peu de temps. Je pris la rue Lacépède en marchant d'un pas rapide. Ce soleil de février me plaisait bien . La lumière était parfaite, et le vent frais. La prochaine fois que je musarderai dans Paris je commanderai un jour de pluie, mais pas trop quand même, juste ce qu'il faut... Mais aujourd'hui j'avais besoin de ce soleil.

    " Vous auriez une cigarette, s'il vous plait ? " Difficile de dire qu'on n'en a pas, avec une clope au bec... " Oui, des gauloises..." . que je lui dis en lui citant la marque. Je fais toujours cette pub gratuite lorsqu'on on m'en demande. Trois fois sur quatre on me répond " Non, merci..." ! Étonnant, non ? Tout dépend de l'usage qu'on en fait...! Et moi, ça m'arrange...! Bref, après avoir délesté mon paquet de cigarettes, je repris ma route, plus léger...

    J'arrivais rue Monge. Je l'enfilais par la gauche, dans le sens de la montée. Je fais 500 mètres et je franchis le porche du n° 47 qui est en fait l'entrée de l'arène.

    Je ne suis pas accueilli par les " bravos" de la foule, mais par quelques cris d'enfants qui jouent. Des étudiants lisent, d'autres s'embrassent... " Quartier latin" ; cette chanson de Ferré me revient, mais je me dis que ces étudiants là sont trop studieux pour aller jusqu'à la Rue Gay-Lussac, ou Rue Soufflot, là où "... les vitrines font la gueule Sans un mot J'me débine J'ferme ma gueule...".

    Les pavés ne volent plus, les gladiateurs du mois de Mai se sont tu. Ce sont leurs petits enfants que je regarde rire et courir dans l'arène... La photo est dans la boite, je repars, Rue Rollin, Rue du Cardinal Lemoine, Rue Clovis, ... Le Panthéon..., Rue Cujas, Rue St Jacques, Rue Soufflot, Boulevard St Michel, Rue Gay-Lussac... je tourne en rond, comme dans une arène...!


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  • posté le jeudi 28 février 2008 21:09



    DANS LA MAISON, POUR LUI
    C'ÉTAIT UN SOIR D'HIVER TRÈS TARD.
    DEHORS LA FIN DE LA JOURNÉE
    NE MONTRAIT D'ELLE QU'UNE OMBRE NOIRE.
    POUR NOUS, LOIN D' EUX, C'ÉTAIT L'APRÈS MIDI
    ET PRES DE MOI, UN MATIN D’ÉTÉ ME DEMANDAIT
    DEPUIS COMBIEN DE TEMPS JE N'AVAIS PAS JOUE AU BALLON
    DANS CE JARDIN...


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