• posté le mardi 29 janvier 2008 18:01

    Problèmes de ligne hier soir, alors je recommence ce soir à envoyer mon dernier article...!


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  • posté le lundi 28 janvier 2008 21:17

    Cette toile a 12 ans. Elle est un souvenir de mon passage au pays des "Boyaux rouges". Enfin pas tout à fait puisque je suis resté aux alentours de Dunkerque. En fait je connus les artésiens du pays des mines lorsque beaucoup d'entre eux vinrent travailler "au chemin de fer" ( je préfère employer cette locution...) dans les années 80, alors que les mines fermaient les unes aprés les autres. Ils étaient fils de mineurs ou jeunes ex-mineurs...! Beaucoup d'origine polonaise. Je me souviens du nom d'un collègue dont je peux épeler les lettres de son nom en 2 secondes: P.R.Z.Y.B.Y.L.S.K.I....! S'il se reconnait, je le salue.( y a bien 18 ans que j'l'ai pas vu...).

    Pourquoi " boyaux rouges", me direz vous ?

    Il y a 3 définitions possibles mais non exhaustives .

    La première serait due au fait que les soldats artésiens portaient une ceinture de toile rouge et ce surnom aurait été donné par les picards à partir du 16èmè siècle. D'autres disent que c'étaient les saisonniers des moissons qui portaient cette ceinture.

    La deuxième serait du au tempérament bouillant des artésiens.

    Et la troisième interprétation remonte au 17ème siècle. Aprés son retour à la couronne de France en 1659, l'Artois a conservé ses privilèges et a ainsi échappé à l'impôt impopulaire de la gabelle qui est l'impôt sur le sel. Le sel n'étant donc pas cher en Artois, sa consommation y étant plus abondante que chez leurs voisins Picards qui, jaloux de ce privilège disaient: " Ils mangent tellement de sel, qu'ils en ont les boyaux rouges..."
    Ces 3 définitions semblent un peu... dérisoires, en regard de ce que fut la vie de ces hommes, et les corons, rénovés, propres perdent peut-être leur âme, mais ce qui compte, c'est le souvenir. Et oui, la mémoire, toujours la MEMOIRE...


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  • posté le jeudi 24 janvier 2008 18:36

    Je parcourais la mémoire des hommes, des bétons délabrés, des tunnels en ruines, immondes . Là, vécurent ... des hommes! Mais en étaient-ce vraiment ? Pour certains, oui, ou plutôt des moutons... enfin, je ne sais pas. Je sais seulement qu'il faut une mémoire pour ne pas recommencer, pour apprendre ! Mais c'est à croire que notre cerveau a des blocages, il ne saura jamais le faire, ce paradis sur cette terre. L'homme est ainsi fait, il est con...! Et plus les siècles passent, plus le mot parait faible. " Mon dieu, comme dit l'autre, sauve nous ! " " Hé, pauv' pomme, il t'entend pas l'bonhomme, because il existe pas ou il est sourd, alors libère toi tout seul, émancipe toi, terrien... ! Jette tes signes. Ta croix c'est la terre, une boule, pauv' pomme...!"

    Voila comment naquirent ces ruines: un homme ordonna et ils firent..! Mais quel rapport avec ce tableau, me direz vous ?

    Et bien je pensais à Renaud, le chanteur..." Aucune femme au monde, si ce n'est la mère Thatcher ( sans majuscule...) ...!

    Alors je fis cette femme en robe rouge dans ce tunnel immonde... !

    " bof...! dis donc, Georges, t'as pensé à faire le plein du frigo en bière, y'a l' match de foot ce soir...!"

    " OK, Bob...!"


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  • posté le mercredi 23 janvier 2008 17:26

    C'était un soir d'orage, autour de moi tout me paraissait rouge. J'arrêtais la voiture sur le bas côté de la route. Ce n'était pas très prudent mais je voulais voir l'orage qui naissait derrière la montagne, alors je suis sorti, mon appareil photo à la main. La pluie commençait à tomber, les éclairs suivis de coups de tonnerre m’annonçaient que le spectacle serait grandiose. J'avais le sentiment d'être le seul humain invité à ce spectacle. Personne autour de moi. Mais la "pièce de théâtre" tourna court, l'orage s'éloigna; peut-être n'étais-je pas assez bon public, ou, la foudre décréta-t-elle qu'elle ne se produirait pas devant une salle si peu remplie ? Je ne sais pas. Toujours est il que je m'apprêtais à retrouver la chaleur enfumée de mon carrosse quand je vis s'approcher de moi un cheval rouge. Je n'avais pourtant rien pris d'illicite, et mes gauloises, jusqu'à maintenant ne m'avaient jamais fait voir ni éléphant rose ni cheval rouge...!

    L'animal, d'un pas élégant longea le fil électrique de sa prison, passa sa tête par dessus: il cherchait ma main. Je caressais alors son poil humide:

    " Tu as eu peur ? " lui demandais-je

    " Non, tu sais j'ai l'habitude "

    " Pourtant je vois une petite remise la-bas, tu aurais pu t'y abriter ?"

    " Je t'assure, nous autres, les caprices de la nature, la pluie, la neige, le froid... c'est ce qui nous rend fort. Mon nom est Équidé du Perche et de la Beauce Réunis. D'ailleurs dimanche dernier tu as certainement entendu parlé de moi. Mais si, Le Grand Prix de mon Fion... Cela ne te dit rien ? Ah, tu n'es donc pas turfiste. "

    " Non, excuses moi. Tu sais les chapeaux haut de forme sur des têtes à claque, c'est pas mon truc. Ton patron a bien gagné sa journée, alors ?"

    " Ça tu peux le dire, et il n'en a pas besoin. Mais je ne me plains pas, je suis bien soigné, nourri et tout et tout. "

    " Ouais... bon, je vais te laisser Équidé. Je peux te prendre en photo ? "

    " Pas de problème, de cela aussi j'ai l'habitude. Allez, à bientôt, et si je peux me permettre, la semaine prochaine dans la septième à Lonchamp, tu joues le 13. Tu ne le regretteras pas . "

    Puis je suis parti, l'esprit ailleurs. Jamais je n'aurais imaginé qu'une telle histoire m'arriva... Aujourd'hui encore je me demande si je n'ai pas rêvé, si ce cheval extraordinaire a vraiment existé...

    UN CHEVAL ROUGE... PERSONNE NE ME CROIRAIT... !


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  • posté le samedi 19 janvier 2008 23:58



    Une petite pochade récente, toute fraiche, à peine sèche, c'est rare...!

    Une promenade à Montmartre, dans les pas de mon Oncle que j'ai si peu connu, mais dont j'enviais la vie de bohème il y a ... ans ! Il s'appelait Maurice, comme Utrillo...Il faisait des Poulbots. Dans les année 70 il vint à la maison, chez mes parents avec son ami, et fit le portrait de ma Mère et de ma Sœur. Puis il est reparti, je crois que mon Père ne l'a jamais revu. Il me reste sa boite de peinture, avec ses premiers dessins des années 30, des essais de pub pour des fringues et une petite toile de 1931, un profil de femme.

    Chez mes Parents il reste un poulbot dont la peinture s'écaille...!


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