• posté le mercredi 12 novembre 2014 12:16


    Un chat de gouttière qui va, vient, et part...
    Reviendra, reviendra pas...?


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  • posté le jeudi 30 octobre 2014 18:43

    Devant la Maison des Métallos, il y avait cette statue "Le répit du travailleur". Elle était maquillée: un farceur, un artiste, un apprentis en cosmétique en goguette, je ne sais pas, avait décidé de transformer ce monument à la gloire des travailleurs en "drag queen" ! Mais le résultat ne me déplaisait pas, bien qu'il s'agisse quand-même de la profanation d'une œuvre d'art...! Si j'avais été à la place de Jules Pendariès, l'auteur de cet hommage du prolétariat, j'aurais certainement mal réagi... Mais, en cette "Nuit Blanche", dans cette rue Jean-Pierre Timbaud, esplanade Roger Linet ( des noms qui évoquent la lutte des travailleurs ( enfin qui évoquent à ceux qui pensent encore que le capitalisme, aidé de son bras armé le libéralisme, n'est pas "vraiment" la voie à suivre dans ce monde, et j'en fait partie...), c'était surtout l'heure de la fête, en partant du café Charbon un peu plus bas rue Oberkampf, jusqu'à Belleville en haut de la rue... Et lequel de ces nuiteux remarquerait, en passant près de la statue qu'il manque la pioche sur laquelle l'ouvrier reposait sa tête, IL MANQUE SON OUTIL DE TRAVAIL... Quelqu'un l'aura volé, ou aura "délocalisé la pioche"... En fait on peut dire que la statue a été actualisée...! Le travailleur est transformé en pantin, on fait de lui ce qu'on veut, en supprimant au passage tout ce qu'il aura gagné par la sueur et le sang. Mais en cette nuit de fête, rue GUSTAVE COURBET, place JULES JOFFRIN, boulevard AUGUSTE BLANQUI, place JEAN BAPTISTE CLEMENT, rue JULES VALLES, rue ELYSEE RECLUS, rue EUGENE VARLIN, rue CHARLES DELESCLUZE, avenue EDOUARD VAILLANT, rue ANDRE GILL, square LOUISE MICHEL, tous communards, il se trouvera bien quelques jeunes idéalistes pour évoquer un Maïdan, ou Tahrir, en se dirigeant vers la Place de la Commune-de-Paris dans le 13 ème...


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  • posté le mardi 23 septembre 2014 17:45

    Il pleuvait. Il se dit qu'il vaudrait mieux mettre à l'abri la contrebasse, plutôt que de rester sur un trottoir aux odeurs de friture à regarder passer la foule qui croasse et ne s'arrête pas. L'enseigne lumineuse au fond de l'impasse attira son regard. Il entra dans la salle obscure et presque vide... Au milieu de la piste il retira la housse, et enlaça la "grand-mère"... c'est comme ça qu'on l'appelle la contrebasse chez les musiciens de jazz... Charlie Haden est parti en juillet voguer sur des partitions inconnues, narguer les nuages en jouant des notes du tonnerre, au son d'une basse qui libère et vibre à en briser la lithosphère ... il voulait lui rendre hommage. - " Song for Che"... Charlie...! Joue, Charlie, joue... Il y a des morts-vivants qui se croient indispensables et reviennent... Un en particulier, un petit nerveux "premier de la classe", avocat des castrateurs qui gesticule devant les caméras, veux libérer et il bouge tellement qu'il me fait gerber... Toi tu jouais avec "Libération Music Orchestra" pour les potuguais en colère et tous les humains blessés... Je vais jouer tes notes Charlie, celles qui sortent de tes doigts, des boyaux sous tes doigts, de cette boite miraculeuse que j'étreins et fait vibrer les boyaux de la femme qui écoute et qui feint d'être seule... C'est ta musique , écoute Charlie..."


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  • posté le dimanche 29 juin 2014 17:37

    Une pochade, rapide, passagère, légère, au soleil d' un été naissant, à Barjouville, petit village très connu des chartrains et environs... C'est la que je passais mes jeudi avec la garderie... Jus d'orange dans une gourde en plastique ( j'ai toujours le gout dans la bouche) saucissons, pain et chips, carrés de chocolat, et le vent qui soufflait dans les branches, dans mes oreilles d'enfant, et nos cris et nos rires... Mais comme dit Renaud "le temps est assassin et emporte avec lui ..." Alors pourquoi n'avoir jamais condamné ce temps ? Tout va à vau-l'eau... il n'y a plus de justice... Il faut le condamner ce temps, ce sinistre meurtrier... Ou au moins, ralentir les effets de ses méfaits...ou le condamner à de lourds travaux d'intérêt général... par exemple ralentir le mécanisme de toutes les horloges comtoises, faire de la musique à contre-temps, ne faire que des temps de pause, immobiliser les cloches des cathédrales ou autres églises qui rythment (and blues...) les fragments de notre vie , kidnapper les horloges atomiques, il faudrait aussi interdire les madeleines de Proust, geler le temps dans d'immense congélateurs afin qu'il ne coule plus, arrêter les réformes (ça prends trop de temps...), supprimer les loisirs (ça fait passer le temps...), multiplier les emplois du temps...sans le payer, bien sûr, ne plus jouer contre lui (il triche et gagne tout le temps...), embaucher des tueurs à gage ( incognito, bien sûr...) pour tuer le temps, et il faudrait que la police arrête le temps à la place des innocents... Enfin, comme disait Boris : " passer le plus clair de son temps à l'obscurcir parce que la lumière me gène..."


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  • posté le vendredi 13 juin 2014 14:05




    ...Les réverbères sont automatiques, l'allumeur est au chômage et le Petit Prince a bien grandi... Dans la nuit fracassante de rien, à l'horizon barré, la maison comme un échiquier aux pièces éclairées... " Étendre le domaine de la lutte" dit l'écrivain, ou démissionner... Poser l'étiquette sur la valise et rentrer à l'intérieur, il y aura bien un passant qui lira la destination...


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