• posté le dimanche 04 mai 2008 20:16
     
     
    Non, ce sont des pêcheurs à Dunkerque sur les brises lames...
    Une petite huile sur toile, mais les pêcheurs resteront toujours des pêcheurs,
    Et moi plus que jamais...
    Je me souviens des petits poissons que nous pêchions dans l'Eure à Chartres et que nous disposions soigneusement dans les bénitiers de l' église St Pierre...
    Aujourd'hui, plus qu'hier, pêchez mes frères...! Et puis péchez à vous rompre le bras...! ou le doigt...! En majuscule, il n'y a point de différence...! Péchez contre la bienséance...!

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  • posté le dimanche 20 avril 2008 11:12

    Prenons des forces, le joli Mois de Mai arrive...
    Les empêcheurs de marcher de travers m'ennuient...

    J'ai mesuré la largeur et la longueur de ma Cathédrale de Chartres, et je peux vous annoncer que c'est bon : on pourra y faire la teuf prévue, le saint esprit ne mesurant pas les excès, et son père étant absent ce jour là et les jours qui suivent aussi d'ailleurs. On verra pour le bail, on s'arrangera entre nous... Je vous donnerai la date exact plus tard. On m'a fait remarqué qu'il n'y avait pas de toilettes et que les lavabos placés sur certaines colonnes étaient un peu vétustes: cela va s'arranger. J'insiste sur le fait qu'il ne faudra pas utiliser les tuyaux placés au dessus du piano... ! Je m'excuse auprès des joueurs de pipeau, mais ils ne seront pas acceptés : en effet il semble que pendant plus de 2000 ans ils aient usé et abusé des gens dans ce lieu...!

    Je vous ferais visiter l'appart, il est super surtout les fenêtres ( malheureusement elles ne s'ouvrent pas...) L'ancien proprio était un bon vivant, il a laissé des bouteilles de vin et des morceaux de pain rond pour l'apéro... ! Il devait aimé Carnaval, car il ne mettait que des robes.

    On va se marrer...


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  • posté le dimanche 20 avril 2008 00:36



    Dans ce monde ou tout n'est qu' image
    Il me vient l'envie de ne plus peindre...

    ASSEZ DES IMAGES, IL NOUS FAUT DES MOTS, RIEN QUE DES MOTS...

    Mais quels mots, on nous en abreuve aussi, des mots...
    Des mots ras l’Isère pour les pauvres de Grenoble, des mots tards le soir sur le périf,
    Des mots sten au type athénien, des mots d'est si fiers pourtant, des mots sade et des mots de guichet qui vont ensemble,
    Des mots roses si gai,
    Puis des mots niaque et des mots laids pour les sportifs à Pékin,
    Et les mots rient yeux aux larmes à cause de la moutarde...
    Les mots damnés des montagnes, des mots lit pour se coucher dessus après la casse...
    Des mots lisseur pour en finir avec leur libéralisme, mots au lait d' Hadrien à Rome, pourquoi pas...
    Sans oublier les mots lestés de la rue du Dragon, pour pas un rond,
    Des mots tif, pour me trouver une raison de couper mes cheveux en quatre,
    Des mots lierre pour que les comédiens prennent de la hauteur,
    Des mots passants par La Maison Tellier ou Ce cochon de Morin
    Des mots dits verts
    Enfin des mots dits rouges et pourtant pleins d'espoir,
    En attendant que l'émotteur passe après le labour... de tout nos maux ...!

    BON, C' EST PAS TOUT CA, MAIS JE TROUVE PLUS DE MOTS...
    ALORS JE VAIS CONTINUER A PEINDRE, TANT PIS POUR VOUS...!

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  • posté le mardi 15 avril 2008 20:44



    Sur la toile sablée
    J'ai peint en un instant
    La marche du temps,
    Celle du temps qui l' étreint.
    Prés d'une gare où les trains
    Ne sont plus qu'un prétexte
    Comme les sabliers qui coulent un filet de roche,
    Les gares coulent avec entrain
    Des engins sans cortex
    Qui vomissent à leur tour les ombres des fantoches.
    Au moment du "Vingt heure" les ombres disparaissent
    Et remplissent des cases les unes dessus les autres
    Tandis que dans le noir des chiens tenus en laisse
    Rappellent à celui qui n'est pas bon apôtre
    Qu'il est des territoires aux confins de la nuit
    Qui resteront pour lui à jamais interdits.
    Il écrasa alors les deux ampoules de verre
    Et vit ainsi le sable se fondre dans la terre.
    Le temps enfin pour lui n'existait plu.

    ET QUI BRISERA LES POINTEUSES DES USINES...?

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  • posté le vendredi 04 avril 2008 22:22



    .... C'est le souffle du temps ...
    C'est le souffle du temps
    C'est le souffle...
    C'est le temps...
    C'est le temps.
    Un bateau
    Battant pavillon de toutes les nations,
    De toutes les compagnies,
    De toutes origines sans exceptions,
    Le Grand Pavois.
    Il transporte en son flan nos insomnies
    Et quand, enfin, on peut dormir
    Et va s'échouer là-bas, on ne sait où
    Dans la banlieue de l'imperceptible...!
    Pour le moment j'habite dans une banlieue perceptible...

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